Naguère encore, chaque région possédait un verre dont la forme, différente, était censée mettre en valeur le vin servi. Aujourd'hui, les œnologues sont d'accord pour accepter un verre universel, compromis entre le verre à Bordeaux et le verre à Bourgogne. C'est le verre INAO, norme Afnor, Arrondi, en forme de bulbe, muni d'un pied, ce verre à l'ouverture rétrécie permet la concentration de l'arôme à la surface.
Conçu pour le plaisir des yeux, du nez et de la bouche, un verre doit satisfaire aux exigences
suivantes :
• Avoir un pied d'une hauteur moyenne et disposer d'une bonne assise. Un pied trop court manque
d'élégance, un pied trop long, de stabilité.
• La contenance ne doit être ni trop grande, ni trop petite. Un verre doit être rempli
entre le tiers et la moitié. En aucun cas le remplir à ras bord !
• Proscrire les verres colorés. Le verre doit être transparent, fin (en cristal ou demi
cristal). C'est tellement plus agréable en bouche ! Plus la ligne est fine, meilleur sera le
verre.
• Une exception : les vins d'Alsace sont traditionnellement servis dans des verres hauts sur pied
et légèrement teintés.
• Pour les Champagnes et le mousseux, l'ancienne coupe à large ouverture a été
abandonnée au profit de la flûte élancée ou légèrement galbée qui
facilite la concentration de l'arôme.
A Noter
Les vins forts et puissants, comme les Côtes-du-Rhône et les Bourgognes nécessitent des
verres à forte carrure, alors que les Bordeaux, tout en finesse, exigent des verres plus
élancés et plus ovales pour mieux exprimer leur distinction.